Le patrimoine

Quartiers Paris 8e

1 – Mairie

Le quartier Mairie est délimité par la rue de Miromesnil, le boulevard des Batignolles, la rue de Rome, le boulevard Haussmann et la gare Saint-Lazare. 

La Mairie du 8e

Retrouvez l’histoire de la Mairie du 8e arrondissement.

L’église Saint-Augustin

Construite entre 1860 et 1871 par Victor Baltard (architecte des Halles de Paris), l’église est située place Saint-Augustin (anciennement quartier de la petite Pologne).

Cette église trouve son originalité dans sa structure plus que dans son style éclectique inspiré des arts roman et byzantin. En effet, elle est le premier édifice religieux d’une telle ampleur à utiliser le fer et la fonte pour son armature.

Grâce à la structure métallique, les contreforts habituels n’existent pas. Le terrain n’étant pas rectangulaire, le plan est original : façade étroite et un chœur très vaste. À mesure que l’on s’approche de celui-ci, les chapelles adjacentes deviennent de plus en plus ouvragées et monumentales.

Eglise Saint Augustin Paris

La gare Saint-Lazare

La gare Saint-Lazare est inaugurée en 1837 sous le règne du roi Louis-Philippe Ier avec l’ouverture du chemin de fer de Paris à Saint-Germain. Elle a connu une reconstruction entre 1842 et 1853, un agrandissement entre 1886 et 1889, puis une restauration en 1936.

Après une première inscription par arrêté du 14 décembre 1979, la gare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 28 décembre 1984. Cette protection concerne les façades et toitures de la gare, ainsi que la salle des pas-perdus et le hall d’embarquement, les façades et toitures donnant sur la rue de Rome, les façades et toitures de l’ancien hôtel Terminus Saint-Lazare, devenu l’hôtel Hilton Paris Opéra, avec le vestibule et le grand salon d’entrée et leur décor intérieur.

Il s’agit de la deuxième gare de Paris et de France par son trafic et la deuxième d’Europe, avec environ 100 millions de voyageurs par an. Elle dessert également la Normandie.

Gare Saint Lazare Paris

2 – Monceau

Le quartier Monceau est délimité par le boulevard de Courcelles, la rue de Miromesnil et la boulevard Haussmann. Il est riche en histoire.

Le Parc Monceau

Au XVIIIe siècle, Louis-Philippe d’Orléans, le duc de Chartres, qui habite au Palais-Royal, décida se faire aménager un jardin à l’anglaise à la campagne, bien au-delà des limites de la ville alors. Il fit appel au peintre Louis Carrogis, dit Carmontelle, pour l’aménager et construire ses nombreuses curiosités.

Le nouveau jardin est conçu comme un « jardin d’illusion » : il est peuplé de fabriques, de ruines, de vestiges romains, de tentes tartares, d’un minaret, d’une Naumachie. En 1783, le célèbre paysagiste écossais Thomas Blaikie est chargé d’agrandir le jardin dans un aspect plus proche de la nature.

Sous le Second Empire, la Ville de Paris rachète le parc. Une bonne moitié est vendue aux frères Pereire, d’importants financiers qui deviennent pour l’occasion des promoteurs avisés. Ils en ont fait un quartier de Paris réservé à la construction de somptueux hôtels particuliers le long des nouvelles avenues Vélasquez, Ruysdaël, Van-Dyck et des rues Rembrandt et Murillo.

Quartier Monceau Paris

Le musée Nissim-de-Camondo

L’hôtel particulier fut construit en 1912 par l’architecte René Sergent, à la demande de Moïse de Camondo, en lieu et place de l’ancien hôtel qui avait appartenu à ses parents, démoli en 1911 à l’exception du bâtiment sur rue. Le nouvel édifice s’inspire du Petit Trianon de Versailles. Le jardin, comme dans nombre d’autres demeures prestigieuses de cette époque, est dessiné par le célèbre architecte-paysagiste Achille Duchêne.

Moïse de Camondo y installa ses collections, qu’il ne cessa d’augmenter jusqu’à sa mort, le 14 novembre 1935. Par testament, l’hôtel et les collections qu’il renfermait furent légués à l’Union centrale des arts décoratifs pour devenir le musée Nissim-de-Camondo, en mémoire de son fils Nissim (1892-1917), lieutenant de l’escadrille MF 33 abattu en combat aérien le 5 septembre 1917. Le musée abrite une magnifique collection d’art décoratif français de la seconde moitié du XVIIIe siècle. On y découvre des tapisseries d’Aubusson, des toiles d’Élisabeth Vigée-Lebrun, des pièces ayant appartenu à Marie-Antoinette, une collection de porcelaine de Sèvres et du mobilier signé des ébénistes Riesener et Oeben.

Le musée Jacquemart-André

Situé dans la plaine Monceau à Paris, le Musée Jacquemart-André est la demeure d’un couple de collectionneurs, Édouard André et Nélie Jacquemart, dont la vie entière a été consacrée à leur passion commune : rassembler des œuvres d’art.

Issu d’une grande famille de banquiers, mécène et amateur d’art, Édouard André fait l’acquisition en 1868 d’une parcelle sur le tracé du futur boulevard Haussmann, quartier entièrement remodelé par Napoléon III et investi par l’aristocratie impériale, pour y bâtir son hôtel.

Désormais propriété de l’Institut de France, le musée Jacquemart-André présente des collections d’œuvres d’art dignes des plus grands musées. Comme la Wallace Collection de Londres, la Frick Collection de New-York ou le Museo Poldi Pezzoli de Milan, l’hôtel particulier a toute l’atmosphère d’une grande demeure, ce qui en fait un lieu unique à Paris.

Musee Jacquemart Andre
Jacquemart Andre Paris

Le musée Cernuschi

Henri Cernushi était un banquier et collectionneur d’art d’origine italienne réfugié en France après la révolution de 1848 en Lombardie. A sa mort, il légua à la Ville de Paris les collections d’art asiatique et son hôtel particulier situé à l’entrée du parc Monceau. Le musée expose un remarquable ensemble d’art ancien chinois (poteries, jades, ivoires, bronzes, statuettes), ainsi qu’une belle collection de peintures contemporaines. C’est le deuxième musée consacré aux arts asiatiques en France et le cinquième consacré à l’art chinois en Europe.

Musee Cernuschi Paris

La maison Loo

Arrivé en 1902 à Paris, Ching Tsai Loo est un marchand d’art à la réussite fulgurante. Il rachète un hôtel particulier construit en 1880, de style Français classique, pour y exercer son activité à quelques pas du Parc Monceau.

En 1925, l’architecte Fernand Bloch est chargé de transformer ce bâtiment du 19e siècle en une somptueuse pagode d’inspiration chinoise. L’hôtel particulier est surélevé de 2 étages, le toit est reconstruit, et la totalité du bâtiment peinte en rouge.

Maison Loo Paris

3 – Hoche – Friedland

Le quartier Hoche – Friedland est délimité par la rue de Courcelles, le boulevard de Courcelles, l’avenue de Wagram, l’avenue des Champs-Elysées et la rue Washington.

La cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky

L’église de style byzantino-moscovite (byzantine à l’intérieur, moscovite à l’extérieur) est consacrée le 11 septembre 1861, veille de la Saint-Alexandre Nevsky, par l’archevêque Léonce de Réval, futur métropolite de Moscou. Foyer de la culture russe de Paris, elle est dédiée à saint Alexandre Nevsky, prince de Novgorod, grand héros de la Russie. Elle a un plan en forme de croix grecque. Chaque branche de la croix est terminée par une abside.

L’église devient cathédrale en 1922, lorsque l’archevêque Euloge en fait le siège de son diocèse de paroisses d’émigrés russes, notamment des Russes blancs qui y favorisent une politique monarchiste.

En 1931, elle est placée sous l’obédience du patriarcat œcuménique de Constantinople. La cathédrale et l’Archevêché dont elle est le cœur sont de nouveau acceptés au sein du Patriarcat de Moscou par décision du Saint Synode de l’Église orthodoxe russe du 14 septembre 2019.

La cathédrale est classée aux monuments historiques depuis 1983.

Cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky

L’hôtel Salomon de Rothschild

L’hôtel particulier situé au 11 rue Berryer fut construit entre 1873 et 1882 à la demande de Adelheid von Rothschild veuve de Salomon James de Rothschild. Il est de style néoclassique dans le goût de l’architecture de la fin du XVIIIe siècle. Il reprend plusieurs des éléments architecturaux contenus dans d’autres résidences de la famille Rothschild, notamment la disposition du hall avec sa galerie en encorbellement et la cheminée monumentale de style Louis XIV.

À sa mort, la baronne Salomon de Rothschild légua son hôtel et ses collections à l’État en exprimant le vœu que l’hôtel devienne une « Maison d’art » accueillant expositions, réunions d’artistes, fêtes et ventes de charité au profit des artistes. Il accueille aujourd’hui le siège de la Fondation des artistes.

Le jardin, de 4 000 m2, est ouvert au public depuis plus de 10 ans. L’hôtel fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques.

Salomon de Rotchschild Paris

4 – Saint-Philippe-du-Roule

Le quartier Saint-Philippe-du-Roule est délimité par l’avenue des Champs-Elysées, l’avenue Matignon, le boulevard Haussmann, et la rue Washington. 

L’église Saint-Philippe-du-Roule

Construite entre 1774 et 1784 à l’emplacement d’une chapelle de maladrerie, détruite en 1739, l’église Saint-Philippe-du-Roule est issue de la volonté de Louis XV de redonner un sanctuaire au faubourg du Roule. Son style, avec des colonnes antiques, rappelle celui des temples romains. Deux tours devaient s’élever de chaque côté de la nef au-dessus du faux transept mais elles ne furent jamais construites.
En 1845, l’architecte Etienne-Hippolyte Godde agrandit l’église en lui ajoutant un déambulatoire et une chapelle axiale. En 1853, Baltard fait ouvrir une chapelle des catéchismes perpendiculairement à l’axe principal.
Saint-Philippe-du-Roule reprend le plan des basiliques paléochrétiennes de Rome, un style prisé par les architectes jusqu’à la fin de la Restauration. Elle est enrichie d’une très belle décoration XIXe.

Saint Philippe du Roule Paris
Saint Philippe du Roule Paris

5 – Elysées – Madeleine

Le quartier Elysées – Madeleine est délimité par l’avenue Matignon, le boulevard Haussmann, la rue Vignon, la rue saint-Florentin et l’avenue des Champs-Elysées.

Le palais de l’Elysée

Construit en 1720 pour Louis-Henri de La Tour d’Auvergne, comte d’Évreux, le palais de l’Élysée a une histoire illustre : il est offert par Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour, en 1753.

Il prend le nom de l’Élysée à partir de 1797, faisant référence à la promenade éponyme, située à proximité. C’est à cette époque que la duchesse de Bourbon ouvre le rez-de-chaussée à la location et accepte que son locataire y organise des bals populaires dans les salons et le jardin. En 1805, il devient le palais princier de Joachim Murat, beau-frère de Napoléon Ier. Son neveu, Napoléon III (Louis-Napoléon Bonaparte), premier président de la République française, y habite également à partir de 1848. Cependant, celui-ci l’abandonne au bénéfice du palais des Tuileries lorsqu’il devient empereur après son coup d’État du 2 décembre 1851. Le palais retrouve alors sa fonction de résidence pour les souverains étrangers. Le palais est alors isolé du reste de Paris par le percement de la rue de l’Élysée.

Après la chute du Second Empire en 1870, le palais de l’Élysée est, depuis 1873, la résidence officielle du président de la République française. Il y a ses bureaux et ses appartements officiels. Le palais de l’Élysée se trouve entre l’avenue Gabriel et l’avenue Marigny, la rue du faubourg Saint-Honoré et la rue de l’Élysée. Il est situé à proximité et au nord de l’avenue des Champs-Élysées. Les salons, la bibliothèque, la salle à manger et le jardin font du Palais de l’Élysée un chef-d’œuvre architectural.

Palais Elysée

L’église de la Madeleine

L’église de la Madeleine est située entre la place de la Concorde et l’Opéra Garnier, dans le Paris haussmannien. Sa construction s’est étalée sur 85 ans entre 1764 et 1842.
Conçu par Napoléon Ier comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845.
Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique avec son portique octostyle.
Son aspect est atypique pour un édifice religieux sans croix ni clocher. Avant d’entrer par les deux portes monumentales en bronze, on admire les 52 colonnes corinthiennes qui entourent l’édifice.
Sous le fronton, l’inscription en latin « D.O.M. SVB. INVOC. S. M. MAGDALENAE » (« Domino Optimo Maximo sub invocatione Sanctae Mariae Magdalenae ») signifie « Au Dieu très bon et très grand, sous l’invocation de sainte Marie-Madeleine ».

Eglise de la Madeleine Paris

Square Louis XVI – Chapelle expiatoire

Ce square est le seul lieu public de Paris portant le nom de Louis XVI.

C’est un lieu de mémoire de l’Ancien Régime et de la Révolution.

Le lieu abritait l’ancien cimetière de la Madeleine où furent inhumés en 1793 de nombreux guillotinés de la Révolution française dont Louis XVI et Marie-Antoinette, mais aussi la comtesse du Barry, Charlotte Corday, Manon Roland ou encore Olympe de Gouges.

En 1815, les dépouilles de Louis XVI et de Marie-Antoinette furent transférées à la basilique royale de Saint-Denis.

La chapelle néoclassique et romantique située dans le square, dédiée à la mémoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, a été construite sous les ordres de Louis XVIII et inaugurée en 1826 à l’endroit où leurs corps ont été enterrés après leur exécution.

Chapelle Expiatoire Paris 8e

6 – Europe

Le quartier Europe est délimité par le boulevard des Batignolles, la rue de Rome et la rue Saint-Lazare

7 – Champs-Elysées – Triangle d’Or

Le quartier Champs-Elysées – Triangle d’Or est délimité par l’avenue des Champs-Elysées.

Arc de Triomphe

L’arc de triomphe de l’Étoile, souvent appelé simplement l’Arc de triomphe, dont la construction, décidée par l’empereur Napoléon Ier, débuta en 1806 et s’acheva en 1836 sous Louis-Philippe.

Napoléon Ier, au lendemain de la bataille d’Austerlitz, déclare aux soldats français : Vous ne rentrerez dans vos foyers que sous des arcs de triomphe. L’Empereur s’est référé aux arcs de triomphe érigés sous l’Empire romain afin de commémorer un général vainqueur défilant à la tête de ses troupes.

Par un décret impérial daté du 18 février 1806, il ordonne la construction de cet arc de triomphe consacré à perpétuer le souvenir des victoires des armées françaises. Son projet initial est d’ériger le monument à l’entrée des boulevards, près du lieu où était la Bastille, de manière qu’en entrant dans le faubourg Saint-Antoine on passe sous cet arc de triomphe. Il veut ainsi en faire le point de départ d’une avenue triomphale traversant notamment le Louvre et la place de la Bastille. Le ministre de l’Intérieur Champagny avise l’Empereur que le choix de la Bastille serait dispendieux et le convainc d’ériger l’Arc à l’ouest de Paris sur la place de l’Étoile qui permettait le dégagement de belles perspectives.

La conception du monument est réalisée par l’architecte Jean-François Chalgrin. Il s’inspira de l’arc tétrapyle de Janus ainsi que de l’arc de Titus à Rome.

L’arc de triomphe de l’Étoile est inauguré le 29 juillet 1836 pour le sixième anniversaire des Trois Glorieuses.

En 1842, Honoré de Balzac en fait un symbole de la fidélité des soldats à l’Empereur : « mais tous les cœurs, même les plus hostiles à l’empereur, adressaient au ciel des vœux ardents pour la gloire de la patrie. Les hommes les plus fatigués de la lutte commencée entre l’Europe et la France avaient tous déposé leurs haines en passant sous l’arc de triomphe. »

L’Arc de Triomphe fait partie des monuments nationaux à forte connotation historique. Cette importance s’est renforcée depuis que la dépouille du Soldat inconnu, tué lors de la Première Guerre mondiale, y a été inhumée le 28 janvier 1921. Deux ans plus tard, André Maginot, alors ministre de la Guerre, a soutenu le projet d’y installer une « flamme du souvenir » qui a été allumée pour la première fois le 11 novembre 1923 par le ministre. Cette flamme éternelle est, avec celle de l’autel de la Patrie à Rome, la première du genre depuis l’extinction de la flamme des Vestales en 391. Elle commémore le souvenir des soldats morts au combat et ne s’éteint jamais : elle est ravivée chaque soir à 18 h 30 par des associations d’anciens combattants ou de victimes de guerre.

 

Arc de Triomphe Paris 8e

Petit Palais – Musée des Beaux arts de la ville de Paris

Le Petit Palais est un joyau architectural, situé sur l’avenue des Champs-Élysées. Le bâtiment, construit par l’architecte Charles Girault1 à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1900, comme le Grand Palais qui lui fait face, abrite le musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris.

Le Petit Palais est organisé autour d’un jardin semi-circulaire. Les lieux d’exposition sont situés au premier étage, le rez-de-chaussée étant consacré à l’origine aux bureaux et aux réserves.

La façade fait près de 150 m de long, centrée par un porche monumental surmonté d’un dôme. Des colonnes ioniques à volutes en diagonales en ornent la face principale ainsi que le péristyle semi-circulaire de la cour intérieure. Le décor est complété par de nombreux bas-reliefs.

Charles Girault avait conçu des espaces uniquement éclairés par la lumière naturelle, créant verrières, coupoles transparentes et larges baies.

Il accueille une collection permanente (de l’Antiquité à la fin du xixe siècle) et des expositions temporaires.

Petit Palais Paris 8e

Grand Palais

Le « Grand Palais des Beaux-Arts » est édifié à Paris à partir de 1897, pour l’exposition universelle de 1900, en lieu et place du vaste mais inconfortable Palais de l’Industrie de 1855. « Monument consacré par la République à la gloire de l’art français », comme l’indique le fronton de l’aile ouest (Palais d’Antin), sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale.

Chef d’œuvre architectural alliant pierre, acier et verre, il est classé aux monuments historiques depuis novembre 2000. Il est constitué d’un espace imposant surmonté d’une large verrière. Il se compose de 3 grands sites : la Nef longue de 240 mètres, les Galeries nationales et le palais de la Découverte.
La voûte en berceau légèrement surbaissée des nefs nord et sud et de la nef transversale (paddock), la coupole sur pendentifs et le dôme pèsent environ 8 500 tonnes d’acier, de fer et de verre.

La colonnade de Deglane, inspirée de celle de Claude Perrault au Louvre, dissimule prudemment, comme à la gare d’Orsay édifiée par Victor Laloux pour la même exposition, la splendide innovation de la structure métallique.

Ce type de bâtiment marque l’aboutissement de l’éclectisme, propre au « style Beaux-Arts ». Le Grand Palais constitue, à lui seul, un résumé des goûts de la « Belle Époque », mais marque en même temps la fin d’une certaine conception de l’architecture où le maître d’œuvre, à la fois artiste et technicien, occupe un rôle prépondérant.

Grand Palais Paris 8e

Hôtel de la Païva

L’hôtel de la Païva est un hôtel particulier parisien construit entre 1856 et 1865 par l’architecte Pierre Manguin au 25, avenue des Champs-Élysées par la Païva, née Esther Lachman, aventurière russe d’origine polonaise très modeste, devenue marquise portugaise, puis comtesse prussienne.

L’hôtel particulier a été construit dans le style de la renaissance italienne avec un jardin suspendu.

En 1903, le Travellers Club s’installa dans cette ancienne demeure luxueuse dont ce gentlemen’s club est propriétaire depuis 1923.

Hotel de la Paiva Paris 8e
Hotel de la Paiva Paris 8e